mardi 1 octobre 2013

Contrôlez votre stress avant qu'il ne vous contrôle: méthodes pratiques contre l'anxiété


Parfois, on se lève le matin on regarde par terre en marchant vers la cuisine en se demandant « Où aie-je caché ma bonne humeur ». Certains moments échappent à notre contrôle et un sentiment négatif envahis tout notre être et nous nous cherchons une solution vers l’extérieur. À vrai dire, il existe bel et bien des solutions. Cependant, elles ne se trouvent pas plus loin que cachée dans notre esprit. Il est important de travailler sur son bonheur jour après car il n’est jamais acquis. C’est important car notre état mental a un effet direct sur notre succès. Le sentiment d’être heureux et motivé représente un état optimal à atteindre constamment. Voyez que ce sont des belles paroles d’introduction mais je vois déjà d’ici la question que vous vous posez depuis le début : « Mais comment ?!? »

Avant toute chose, laissez-moi vous expliquer le concept de la psychologie positive, qui est l’élément central permettant de se remettre en selle.  Celle-ci comprend trois sous-catégories qui font partie intégrante d’une vie saine. Premièrement, les émotions positives émergent avec l’acceptation que nous avons avec notre passé, le bonheur à construire dans le présent et l’espoir pour le futur. Ensuite, les traits individuels positifs se puisent dans notre force de caractères, la spiritualité et nos valeurs.  Cela peut être notre capacité à aimer et travailler, le courage, la compassion, la résilience, la créativité, la curiosité, l’intégrité, la modération, le contrôle, notre connaissance de nous-même et notre philosophie. Finalement, les institutions positives, c’est l’arrière-fond ou le soutient, par exemple, les communautés, la justice, l’esprit d’équipe, la famille, la tolérance en société, etc.  Toujours pas convaincu ? Laissez-moi aller plus en profondeur. Quel est l’ennemi numéro un du bonheur ?

Le Stress
Le stress fait toujours plus de dommage que sa source même. Et ce, surtout lorsque le stress est purement psychologique. Nous parlons du stress comme quelque chose qui nous tombe sur la tête échappant à notre contrôle. Mais si l’on ne le contrôle pas, le stress fournit de l’adrénaline et du cortisol dans vos vaisseaux sanguins. Cela met votre corps en alerte et peut compromettre votre santé physique et mentale. Le cortisol limite notre capacité mentale à penser rationnellement. Si l’on arrête de penser rationnellement, le stress se transformera en anxiété.

L’anxiété c’est le fait d’avoir un constant malaise pour des représentations mentales ou des scénarios qui ne sont pas réels ou peu probables. C’est l’aboutissement du stress que nous avons laissé gagner. L’important, c’est de neutraliser le stress à la source dès qu’il survient. Comme un cancer, plus tôt qu’il est décelé, plus tôt nous posons des actions et plus probable sera la guérison. Le stress peut se manifester lors de problèmes d’argent, de relations de couple qui battent de l’aile ou des conditions de vie difficiles. Aucuns de ces problèmes ne met notre vie en danger, mais le cerveau ne distingue pas toujours cette information. Notre détresse face à une situation se répète sans cesse si on ne fait rien pour ne pas qu’elle se reproduise. Nous pouvons créer de nouvelles manières de réagir face à ces problèmes. Simplement le fait d’être conscient de nos mauvaises habitudes de projections mentales stimule automatiquement les neurotransmetteurs qui nous calment. Il faut simplement se dire que la fin du monde n’est pas proche et comprendre le fait que nous dramatisons à tort la réalité. C’est comme une boule de neige que nous poussons d’une falaise. Dès que le mécanisme est enclenché, la boule continue de rouler et de grossir pour finir par prendre des proportions exagérées.

Demandez-vous si la situation et les personnes concernées valent la peine d’extirper votre énergie? C’est rarement le cas, alors, à chaque fois que l’image revient dans votre tête dites-vous : « J’ai déjà réglé ça avec moi-même, alors, à quoi bon y revenir ? »
Personne n’a à être victime de ses problèmes passés ou d’un traitement malveillant de la part des autres. Il faut comprendre que les commentaires d’autrui ne sont qu’une question d’opinion et de perception. La susceptibilité c’est de recevoir les mauvais commentaires des autres comme une preuve du fait que nous ne valons rien au lieu de se dire « ce n’est que l’opinion d’autrui ». Donnez-vous la permission de ne pas être parfait et d’accepter vos défauts. Les choix deviennent plus clairs lorsqu’on écarte l’argument « ce que l’on attend de moi ».
La dépression augmente nos risques de démence. Pour la combattre, il faut avoir un sens de l’humour, ne pas tout prendre au sérieux, être gentil, reconnaissant envers la vie et fier de nos accomplissements aussi petit soient-ils. Nous ne pouvons supprimer les sentiments de colère et de tristesse. Nous en aurons toujours car nous avons plusieurs raisons de l’être au fil de notre vie. Il faut les accepter et se dire que rien n’est permanent.  Écouter des pièces musicales et cinématographiques qui racontent tacitement des histoires optimistes est une trame de fond à adopter pour votre nouvelle vie. Je lis beaucoup de livres sur des histoires de gens qui ont vécus malgré les embûches   Le poste de télévision OWN par Oprah Winfrey raconte beaucoup d’histoires du genre. Soyez inspirés par des modèles intelligents et vaillants.

N’ayez pas peur de faire des efforts  en  pensant que tout  fini par échec.  Les gens croient que ceux qui ont réussis on frappés trois échecs avant de réussir. À vrai dire, les gens qui réussissent vraiment en ont peut-être frappés vingt-trois. Voilà la raison pour laquelle ils ont réussis. Comme Rocky disait : « L’important ce n’est pas le nombre de coups que tu envoies qui importe, mais la capacité de te relever après chaque coup encaissé. L’optimisme peut être appris. Tout est une question de comment nous interprétons les événements. Pensez aux trois P qu’il faut éviter : Personnel (c’est ma faute), Permanent (c’est toujours comme ça) Persuasif (tout est terrible et ce n’est pas qu’une illusion). Mais pour plus détails …



L’optimisme
L’optimisme, c’est comment nous interprétons les événements. Imaginez deux individus qui sont perdus lors d’une randonnée en montagne. L’un ne cesse de se plaindre et d’imaginer le pire. Tandis que le deuxième, prend le temps de regarder tout autour et d’apprécier quand même le périple. Certains verront toujours le verre à moitié plein et l’autre à moitié vide. Pour devenir heureux, il faut apprendre les habitudes des gens heureux. Les optimistes ont de meilleures relations, des carrières plus fructueuses, plus d’énergie, une meilleure santé physique et des interactions sociales plus riches.

Pour accéder au bonheur, il faut s’empêcher d’être aux prix avec la frustration jusqu’au coup. Il faut rester conscient de notre état présent tout en essayant d’être optimiste et de voir le bon côté des choses. Un bon truc c’est d’imaginer des résultats positifs qui émaneraient à la fin au lieu d’imaginer le pire qui pourrait arriver. Notre cerveau construit alors de la persévérance et de l’assurance qui sont des bons outils contre la dépression. C’est ce qu’appel les psychologues; créer de l’intention, de l’attention et de l’attitude. Deux habitudes créent du bonheur. Premièrement, le sentiment d’accomplissement, c’est-à-dire, utiliser nos talents et notre énergie dans ce qui nous semble important. Ensuite, le contentement, ce qui veut dire d’expérimenter le sentiment positif d’être satisfait d’être simplement en vie avec ce que nous avons. Nous sommes plusieurs à avoir le syndrome du « jamais assez ». Comme les gens matérialistes qui achètent sans cesse de nouveaux jouets pour le petit rush de l’acquisition. Ensuite, ils doivent recommencer dès que l’excès de dopamines à évacuer le corps.
Plusieurs outils peuvent nous permettre de pratiquer notre bonheur. Partager ses histoires heureuses nous permet de les revivre en les racontant. Il est de même pour les souvenirs et les photos que nous collectionnons. Mettre des photographies ou des œuvres d’art qui ont une connotation positive sur nos murs est un truc intéressant à utiliser. C’est de créer un environnement positif avec lequel nous commençons la journée. Et ne pas oublier l’absorption des événements lorsqu’ils se produisent. C’est-à-dire, saisir le jour et capter l’instant, et ce, sans penser à comment la situation pourrait être meilleure et sans penser à autre chose.

La reconnaissance
Le simple fait de dire merci démontre que vous pensez à quelqu’un d’autre que vous à cet instant. Imaginez si vous étiez reconnaissant à tous les jours. Comment ce sentiment de gratitude pourrait améliorer votre vie sur une base régulière. Cela se fait en ayant de la gratitude pour tout ce qui est de bien dans notre vie. Même dans les moments de défi, nous pouvons être reconnaissants de ne pas être démuni de moyens pour s’en sortir. Cela nous donne l’énergie nécessaire pour passer au travers. Commencez un journal de reconnaissance. À chaque jour, prenez le même calepin et écrivez trois choses pour lesquelles vous être reconnaissants. À chaque matin recommencez-le du début.

L’empathie
 Voilà la clé de mon bonheur. Il s’agit de penser au-dessus du soi-même. C’est de se mettre complètement à la place de quelqu’un pour ressentir sa douleur. L’empathie est un élément vital pour une société en santé. Malheureusement, nous voyons tellement de malheurs dans les médias que nous devenons immunisés et nous croyons inconsciemment que le téléjournal et CSI Miami sont écrits par la même personne. S’intéresser à des causes c’est de transposer le « j’ai tant de problèmes » à « il y a tant de problèmes dans le monde ». Nous prenons davantage conscience que ce que nous vivons n’est rien à comparer à plusieurs groupes vulnérables (les animaux maltraités, les femmes battues, les parents qui vivent la mort de leur enfant, les gens atteints du sida ou du cancer, etc.) Dans cette optique, nous nous mettons à aider du mieux que nous pouvons, et franchement, rien ne fait plus plaisir. C’est ce qui me sert de spiritualité; La volonté d’aider.

La frustration et la tristesse
Être furieux démontre que nous avons de la difficulté à contrôler nos émotions. Pour ne pas déraper, nous devons contrôler le sentiment à la source. Lorsque quelque chose d’irritant arrive, il faut réfléchir à comment nous allons réagir dans les prochaines secondes. Peser le pour et le contre de ce que nous allons dire ou faire. Être aux pris avec des habitudes négatives comme la frustration démesurée peut nous amener directement en dépression.  Un bon truc à adopter vient directement de Jésus; « Pardonner à ceux qui nous ont offensés.. » Parce que qu’importe la gravité de ce que la personne nous a fait, pardonner à l’autre c’est se faire un cadeau à soi-même. C’est de réussir à passer à autre chose, par exemple, en se disant; « Je te pardonne d’être une personne malade mentalement ».
Les moments de tristesse surviennent aussi plus souvent qu’on ne le voudrait. Nous ne pouvons pas nous attendre d’être toujours heureux. Mais rappelez-vous que la situation n’est jamais permanente et que la tristesse ne peut que laisser place à l’espoir. Les événements qui nous remplissent de tristesse laissent toujours place à un changement bénéfique et à un autre niveau de maturité. Donc, la tristesse est partie intégrante de votre bonheur. Lorsque l’événement se produit nous le vivons et c’est normal de se sentir triste. Ce qui importe, c’est comment nous regardons la chose par la suite. Ayons une perception constructive et ne pas trop y revenir souvent.  Sinon, vous tombez dans la mutilation psychologique.





Le programme Mind-up du livre 10 mindful minutes par Goldie Hawn

Respirer consciemment
Nous sommes le seul animal sur la planète capable  de regarder ses propres actions et pensées dans une auto-analyse qui peut occasionner un changement de direction. Pour se faire, il est important de s’arrêter à quelques étapes de la journée pour faire le point. S’arrêter pour prendre de grandes respirations peut avoir des effets insoupçonnés car notre souffle fait entrer de l’oxygène dans notre cerveau et notre corps libérant un sentiment de calme.  Le simple fait de s’asseoir pour faire le point en fixant quelque chose d’agréable ou en fermant nos yeux a des effets bénéfiques. Un état de conscience c’est simplement de prêter attention à ce qui se pense maintenant. Les muscles de la concentration, l’observation et de relaxation se construisent alors. En absence de conscience, nous nous trouvons à réagir négativement de toutes les manières possibles. C’est pour cela qu’il faut garder à l’esprit de garder un mot en tête tout au long de la journée : la conscience. Plus nous renforçons ce message et plus nous améliorons notre focus optimal. La réponse au stress se calme, l’attention devient plus forte,  le sommeil devient plus facile, les mécanismes du cerveau  et de la conscience s’améliorent. Ce n’est pas le nombre de temps que nous prenons pour respirer mais bien le nombre de fois que nous le faisons qui compte. Choisissez un endroit où vous êtes simplement bien.

Ressentez consciemment
Simplement de prêter attention à la remarquable sensation d’être en vie, moment après moment, dans notre propre corps. C’est d’apprécier ce que nous voyons, entendons, goûtons et sentons.
Lorsque  vous sortez dehors, prenez le temps de regarder ce que vous prenez habituellement pour acquis. Regarder ce qui vous entoure comme si vous le reverriez plus jamais. Regardez les arbres et les édifices comme si vous étiez un extra-terrestre nouvellement arrivé sur la terre.
Prenez le temps d’écouter les autres avec notre corps et notre esprit sans porter des conclusions hâtives et sans interrompre. Écouter c’est non-seulement bon pour améliorer notre manière d’absorber l’information mais aussi pour devenir empathique envers les autres. Ce qui a pour effet d’arrêter de se centrer sur son soi-même.
Les odeurs peuvent venir aider notre subconscient à se porter mieux. Certaines fragrances nous rappellent des évènements heureux, notre jeunesse, etc.  Les odeurs recréent des émotions.  L’encens et les parfums sont des éléments important à intégrer dans une maison. L’hygiène de notre milieu de vie joue pour beaucoup sur notre propre bonheur.
Prendre le temps de bien manger, lentement, joue sur notre métabolisme qui va mieux s’en porter et physiquement nous aider à bien nous sentir.
Les mouvements font augmenter  notre énergie, la  joie et la relaxation. Le fait de bouger ou de lancer un défi à notre corps change complètement  notre état d’esprit sur le moment en plus de libérer les hormones du bonheur. Les hormones qui sont libérées ont beaucoup d’effets bénéfiques sur notre cerveau. Nous sommes davantage prêts à combattre le stress et la dépression. Le matin pratiquez le power-pose qui consiste à faire de grands gestes en s’étirant de toutes les extrémités. Sur cela, je vous laisse donc avec Youtube…

Bon Bonheur xxx


Olivier Damato